Qu’est-ce que les MICI ? |
Avez-vous déjà entendu parler du terme MICI ?
Il s’agit de l’acronyme : Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin.
Cela regroupe 2 maladies :
- la maladie de crohn (MC)
- la rectocolite hémorragique (RCH)
Dans les 2 cas, il s’agit d’une inflammation chronique de la paroi d’une partie du tube digestif, dû à une dérégulation du système immunitaire intestinal et survient entre 15 et 35 ans majoritairement.
Différences MC et RCH |
La maladie de Crohn touche de manière discontinue (avec des zones saines et des zones affectées) le tube digestif tandis que la RCH touche de manière continue le rectum et le colon.
Symptômes |
Ces maladies se caractérisent par des diarrhées, des douleurs abdominales, pertes d’appétit, amaigrissement, grande fatigue, fièvre et également des phases de crises et de rémission.
Peut-on en guérir ? |
Malheureusement ces maladies n’ont pas de remèdes miracles, certes des traitements médicamenteux existent mais ils permettent simplement de limiter les crises de douleurs abdominales. Des chirurgies peuvent également être réalisées mais elles ne sont pas curatives elles ne font que soulager les personnes malades.
Que faire pour réduire ses symptômes ? |
D’autres moyens plus naturels peuvent être adoptés et réduire de manière considérable les symptômes, comme c’est le cas de l’alimentation.
Si vous vous orientez vers des aliments fermentés tels que du Kéfir de Fruits ou encore des légumes fermentés vous enrichirez votre microbiote de probiotiques (bonnes bactéries). De plus en plus d’études mettent en avant qu’une prise de probiotiques permet de pallier aux fonctions que le microbiote intestinal n’exerce plus correctement et d’agir sur 3 points :
- la diminution de l’inflammation,
- la réduction de la sensibilité à la douleur
- la réduction de la perméabilité intestinale
A quoi s’attendre dans le futur ? |
« La recherche progresse. Le microbiote intestinal est une cible thérapeutique privilégiée en raison de ses déséquilibres observés dans les MICI. Des équipes essayent par exemple de créer des probiotiques génétiquement modifiées, qui permettraient d’implanter dans le microbiote des patients une espèce bactérienne d’intérêt » Sud-Ouest